mercredi 11 août 2010

DIANA (par Laskazas)


Ton regard mat, vers l'infini s'étend.
J'y vois nostalgie et peut-être tristesse.
Tu écumes une douleur de jeunesse:
Au son saccadé de la sirène, cela s'entend.

Je me hasarde une question indiscrète
Sanglots et rires s'entremêlent en réponse
Avant que pluie de larmes ne s'annonce,
Et qu'à jamais cette interrogation, je regrette.

Autour de nous, le monde est fort bruyant
Mais nous sommes plongés dans un total calme
Par le silence assourdissant de ton drame.

A chaque regard et non-dit d'apitoiement,
Ton âme je pourfend! Pourtant, je plains
Ceux qui t'appelleront encore demain:
                            La Pétasse du coin.