dimanche 7 août 2011

51 ans (poème par P.A)



Une fois rassasiée de ses noces d’or
Elle a fait la polyandre
Même si elle avait  depuis perdu le nord
Au sud, ses bois se sont truffés de malandres

Au rayon rumeur la belle est chalande
Sa langue a testé la peur et en est devenue friande
A ses sollicitudes, l’amour est sourd, fait la moue
Et l’amour à la haine… du spectacle sonne le clou

Il crève ses abcès repoussants  en commissions
Vérité, consubstantielle préalable de réconciliation,
A bâtir dans la vraie fraternité la belle nation
De Fiers Ivoiriens d’origine ou d’adoption

Drapée dans ses couleurs orange blanc et vert
Elle signe  aujourd’hui de leur sang ces vers,
Ses fils ne seront plus de guerre verts
Ils se savent désormais tous égaux et frères

Pour les chanceux qui ce jour de 7 août  verront
Chacun tient joyeusement  son fanion
Une prière pour les âmes dont la vie fit ablation
Dans l'espérance promise à l'humanité entonne la chanson
Salut ô terre d’espérance…