mercredi 23 janvier 2013

LE DIABLE AU CORPS (poème par Stéphane)

Je t'aime, petite diablesse au corps de feu
A tel point que des fois, à moi même j'en veux
De laisser une flamme dévorer mon âme
Afin de te contempler, mi-démon, mi-femme.

A ta volupté, mon corps prête allégeance
A tes volontés, il est prêt à faire diligence.
Tu es déesse sortie des entrailles de l'enfer
De ton addiction, il semble impossible de se défaire.

Ton passage laisse traînée de braises ardentes,
Des vapeurs de sensualité et du désir en fumée
Au point d'en avoir la raison toute consumée.

Je t'aime, d'une manière bien trop dépendante.
A mon bon sens qui m'ordonne tout de suite de partir,
Je résiste quand même jusqu'à un jour m'anéantir.

2 commentaires :

Anonyme a dit…

Fuir n'est pas la solution, car on finit par penser 365/365 jours
A cette personne.
Et le pire c'est lorsqu'on se retrouve 10 ans après et qu'il suffit d'un regard pour tout ressentir et tout recommencer (passion...)
Peut etre que c'est lui le mi ange le mi demon, et qui rend dependante l'autre.

Do a dit…

superbe poème d'addiction à l'être aimé!bravo Stéphane! mais faut dire que t'y vas un peu fort par l'assimilation de la femme à un esprit malfaisant, une diablesse! ;) quoique...t'as pas tors finalement; et en passant , l'image est très captivante et appropriée au poème.Pour finir,j'embrasse fort l'ange qui m'a dédicacé ces mots :-)