Elle a égrainé le chapelet de la solitude
Aussi souvent qu'elle en a gardé l'habitude
Son regard magnifique d'espoir vide
D'une singulière profondeur devenue livide.
Pour un bonheur factice,
Elle a perdu son honneur,
Ses draps tristes et froids,
Son lit, le souvenir des ébats d'autrefois.
Son corps verse des larmes,
Celles qu'elle se refuse à exprimer.
Sur son visage la douleur a plaisir à peindre avec volupté,
Regrets et remords avec une étonnante dextérité.
Aujourd'hui,
Son corps est las;
Son corps est flasque;
Il a accueilli les mille et un soupirs
De ces hommes qui y ont assouvi leurs désirs.
Elle,
Pour un peu d'amour, donnerait le ciel
Pour au paradis un séjour, irait jusqu’aux enfers.
Mais les hommes restent sourds à ses appels.
Ils ont de sa vie, dessiné la parodie à jamais...
Celle d’une âme en peine
Destinée toutes les nuits
A exécuter les plus humiliantes mises en scènes
A faire de ses moments d’intimité, une comédie.
1 commentaires :
c'est fort ce poème, c'est fort
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