Autour de moi le noir
C’est tous les jours le soir
Soleil ou lune, c’est tout comme
Mon univers est monochrome.
Mes doigts fébriles
Tentent de se rendre utile
Piètre substitut de ma vue
Ils ne commettent que bévues.
J’ai un sourire en coin
Devant l’ingratitude des humains
Pour qui, voir est un gain
Aussi banal qu’anodin.
Les rêvent m’inondent l’esprit
La réalité me contraint à plus de modestie
J’ai l’intelligence d’un érudit
Mais à la mendicité je suis réduit.
Travail, amour, mariage
Pour moi un mirage ?
Les diplômes ne sont pas gages
De mon avenir en pied de page
Ma vie est une aumône,
Puisque mes yeux se sont fait none
Devant la mosquée d’Adjamé
Mon écuelle accueille votre sous rescapé.
4 commentaires :
Ce sont eux qui sont les aveugles, mais c'est pourtant nous qui ne les voyons pas!
bien dit..
bo reflet d c mal qi n choisi pa bien sn homm...comm si dotr meritait d voir ou po!Qui a dit q moins on sait, moin on voit, mieu cest!
joli lartiste
Merci!
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