Ses yeux ? Les avez-vous seulement regardés.
Ses yeux ! Dans ma mémoire je les ai sauvegardés.
Ses yeux, mon dieu, l’esprit me font tournoyer,
Et je n’ai de cesse que de m’y ennoyer.
Son corps ? Je vous défend de le convoiter.
Son corps ! Dieu, tu y a mis tout ton doigté.
Son corps, mon dieu m’aurait-il ensorcelé,
Car au mien, je le veux à jamais cordelé.
Son prénom ? Si seulement vous le connaissiez.
Son prénom ! Il révèle en moins le plus vil finassier.
Son prénom, mon dieu pourquoi l’avoir inventé,
Si ce n’est qu’à l’entendre mon cœur soit ébouillanté.
Mes sentiments ? Autour de ce verre ils se sont réveillés.
Mes sentiments ! Ils se manifestent jusque contre mon oreiller.
Mes sentiments, mon dieu comment les montrer, même à moitié
Car tel un lâche je lui ai, à jamais, promis mon amitié.
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