Le jour vient certainement où je m’en irai d’ici, terre d’éburnie
Mais je voudrais que tes fils se souviennent de cet écrit,
C’est un appel à la PAIX, une pétition contre les morts violentes
Un cessez-le-feu pour toutes les parties belligérantes.
Que les armes soient posées, les esprits reposés, apaisés
Les pulsions maitrisées et le diable profondément méprisé.
Je crois qu’il est temps de ne hisser que le drapeau Blanc
Car l’Orange et le Vert s’affrontent pour rependre sang.
J’arrache la plume pour un hommage à ceux qui ont dû partir
Ceux qui dans une tombe n’ont que faire d’être des martyrs,
Ceux qui se prenaient pour des révolutionnaires aux idéaux utiles
Et dont la vision fut troquée contre un sac de riz et de l’huile.
Combien sont aussi partis dans l’espoir de mieux manger
Alors que leurs bourreaux, eux, voulaient juste gouverner ?
Moi je lève l’ivoirin étendard pour une trêve avant le pire,
Je vais leur dire qu’il faut "cessez-le-feu"…pas juste le couvrir !
(poème adapté du texte "Cessez-le-feu" de Kery James: http://www.youtube.com/watch?v=tZgjbtT3la4)
*ivoirin: qui est d'ivoire.
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