mercredi 2 mars 2011

SANS MA COTE (poème par P.A)


Plutôt laquais qu'empereur
Je me ferais gladiateur
Je donnerais pour la reine
Le dernier combat l'arène.

Imprimer sur ses lèvres un sourire
Où mes baisers à l'infini viennent mourir
Je serai le fou du roi
Saltimbanque d'un soir pour toi.

Ecrivain plutot que politique
Je prendrai à Shakespeare sa scénique
Nous serions les Romeo et Juliette historiques
Avec une fin bien moins tragique.

Plutot poète, artisan de symbiose
Je prendrai à Hugo son verbe et sa prose
Transformer ce monde à coup de litotes
Lui qui m'oblige à vivre sans ma côte.

4 commentaires :

Anonyme a dit…

J'aime,j'aime,j'aime!

Eugenio Diby

PA a dit…

merci...

Eugenio D. a dit…

Vivre sans sa côte, vivre amputé.
Ne faire les choses qu’à demi-moitié
Pour ne jamais atteindre le moindre but
Vu qu’aucun n’est fixé, naviguer à vue

En eaux troubles et tristement malodorantes
S’enorgueillir du statut d’âme indépendante,
Décadente, exultant à pourfendre la catin,
Jouir puis se blottir dans son habituel coin

Après le match, les bières, les cris et les rires
Raccompagner les amis, s’efforcer de sourire
Quand on réussi, tout seul, son nœud de cravate.

Vivre sans sa côte, vivre handicapé.
Car si Dieu s’empressa de faire l’homme en premier
C’est bien une femme qui le fît marcher…

PA a dit…

Merci pour ta contribution