mercredi 25 mai 2011

LA LETTRE (poème par P.A)


Au nom de qui
La vie n’a plus aucun prix
Au nom de quoi
A la paix n’a-t-on plus droit

Tous sont devenus des hors la loi
Partisans, ils ont renié leur foi
Ce sont des bourreaux dont  je suis proie
Ma rue est de la mort le couloir

Parents, connaissances ou amis
Victimes de ces insanes barbaries
En exil dans ma patrie
Chaque jour est un sursis

Ma vie est vendue aux enchères
Point n’est besoin de surenchère
La guerre en commissaire priseur,
Elle ne vaut pas une chimère

La rumeur, sur rue a pignon
La peur est mon fidèle compagnon
Si aujourd’hui je suis toujours vivant
Demain en sera-t-il autant ?

1 commentaires :

Anonyme a dit…

Il faudra bien que tu fasses l'effort de rester vivante,ma chère
Et même que tu garde la foie en certaine de tes valeurs
Qui va réparer ce qu'on a détruis si tu désespères ?

Eugenio Diby