mercredi 17 août 2011

LA MORT (poème par Guy)

Note de l'auteur:
A tous nos disparus. Qu'ils nous pardonnent de n'avoir pas su les aimer; quand ils étaient à nos côtés...
C’est comme un astre qui dans le firmament file,
Illumine l’instant d’une vie son sillage;
Dans l’obscure trame d’un univers fait de péril,
Un monde nouveau dont il est le doux présage…

Le ciel de notre existence en devient plus radieux;
Sous la prometteuse présence de ce corps lumineux ;
Mais très vite, le joyau perd de son précieux,
Car en ont pris l’habitude, nos yeux

Soudain, c’est l’eau qu’ils prennent et ne desemplissent plus;
L’exquise lumière fadie par notre ego s’est éteinte ;
L’astre filant a vu sa course interrompue,
Remplaçant une toile de rêves par une symphonie de complaintes.

C’est alors qu’on se rappelle qu’il y a vait là un luminaire;
Et Que notre ciel est bien sombre sans sa lumière;
C’est alors qu’on s’acharne à un patchowork de nos souvenirs dans notre esprit,
Pour garder indélébile une immaculée image de cet être cher

Et là, sonne le moment de notre grande victoire,
Car malgré la toute puissance de la Faucheuse,
Sous ses airs menaçants et sa présence douloureuse,
Cette image vit eternellement dans notre memoire.