mercredi 17 août 2011

DE FRANKENSTEIN A EINSTEIN (poème par P.A)

Malade d’amour
J’ai parcouru la terre après médecins et guérisseurs
Je n’ai trouvé que charlatans et prestidigitateurs
Rusant de plus d’un tour,

Pour escamoter mon cœur et le remplacer par un autre
Qui appartient à Pierre, Paul et quelqu’un d’autre
Et faire perdre au pauvre ses teintes dans les feintes d’étreintes
Données en demi-teinte par maints judas en tenues de saintes.

Heurté, il s’est fêlé…
Transfiguré, défiguré, méconnaissable, honteux
Il s’accommode mal de ce corps tellement hideux
Rafistolé et raccommodé.

Mon thorax a pris congés de son ancien hôte
Cet organe vigoureux et fragile en même temps
Qui s’est à ce point enlaidi avec le temps
Prenant rides et balafres quand tout capote.

A sa place, trône un transfuge de Frankenstein
Qui a tronqué son siège contre les neurones d’Einstein…

2 commentaires :

Eugenio D. a dit…

A Babi on appel ça une lionne blaissée
Et quoi que vous fassiez, elle reste sur ses garde

PA a dit…

en fait, c'est une fille au cœur brisé qui décide d'aimer avec sa tête (Einstein) et non plus avec son cœur rapiécé (Frankenstein). Elle préfère à l'émotion et la passion, la raison pour éviter d'avoir mal, ou atténuer la douleur.