mercredi 30 novembre 2011

OUI, MARIE (poème par P.A)

Je peux  voir d’ici l’ennui vous tenir compagnie
Je me joindrais volontiers à vous si la réponse est oui
Aussi votre verbe pourra-t-il se priver d’abstinence
Vous aurez autre chose à dire que ce silence

Seriez-vous cet élu que longtemps j’ai cherché
Ou l’oiseau rare sur cette chaise de bar perché
Je viens à vous, pardonnez mon impudence

Je vous ferai boire à la fraicheur de mes mots
Pour moi, vous venez à point et non point en trop
La chaleur de la solitude vous accable de maux

Soyez  infidèle à votre mutisme
Comme à votre éventuelle mie
Enfin, je vous espère surtout sans amie
Euh, j’oubliais mon prénom c’est Marie...

1 commentaires :

Stéphane K a dit…

OH MARIE
Oh Marie, j'ai bien vu votre assurance
Derrière le bar et toutes les révérences
De mâles cachant mal leur appétence
Devant vos charmes d'une rare violence.

Sous vos airs gonflés de confiance,
J'ai bien cerné toute votre différence
Alors pour toute conversation, mon silence
Et pour vous faire la cour, mon indifférence.

Ainsi me suis-je rapproché par la distance
Et ai brillé à vos yeux par mon absence,
Seul homme à ne pas vous faire allégeance,
Votre beauté n’a d’égal que ma résistance.

Et même si votre sourire étourdit mes sens
Je savais que la victoire était dans la patience
Car vous voilà, maintenant à moi et sans défense
Prête à me soupirer à l’oreille : « Oh oui Maxence »