C'était toi au sommet de cette montagne
Le flanc transpercé, le corps frêle et ensanglanté,
La soif, pour désaltérer ta gorgé desséchée
La chair à l'épreuve de la douleur et du fouet.
C'était toi au somme de cette montagne
Inondé de larmes, d'invectives et de jurons
La langue perfide maudissant jusqu'à ton nom
Pendant qu'au père, tu réclamais ton absolution.
C'était toi au sommet de cette montagne
A narguer la mort, son ombre et son aiguillon
Les épines trouvant leur chemin sur ton front
Ta superbe, foulée aux pieds par toutes les nations.
C'était toi à Golgotha, au mont du crane
Afin qu'à elle même, l'humanité puisse subsister.
Afin qu'elle soit dépouillée de toute iniquité
Et pourtant... il se demandent encore si tu as existé
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