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Ce soir là, mon sang ne fit qu’un tour,
Ce soir là, loin de moi était l’amour,
Car c’est un prédateur qui lui fit la cour
Avec la douceur d’un vautour.
Ce soir là, mon âme n’eut aucun état,
A l’instant précis où je fonçais dans le tas,
Lui arrachant ses frêles vêtements avec fracas,
Quand elle m’implorait de revenir sur mes pas.
Ce soir là, contre son gré je l’ai aimée,
Ce soir là, son intimité m’a enflammé
Malgré ses pleurs et ses cris d’être désespéré,
Malgré son innocence, désormais souillée.
Ce soir là, contre le sol je l’ai abandonnée,
A cet instant précis où je m’en suis retiré,
M’éloignant, sans un regard, de ce visage tuméfié,
Le dard pendant et la bourse évidée.
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1 commentaires :
Vraiment tragique!
Et tellement véridique!
L'instinct de mort incarné
Sans pitié s'est déchainé...
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