mercredi 17 août 2011

AKWABA (poème par Eugenio)

Chez moi, les croyants vénèrent des idoles humaines
Avec le sang et le temps des fidèles qui crient Amen !
Ils s’improvisent devin quand de vin ils sont ivres
Et promettent qu’il nous reste peu de temps à vivre;

Chez moi, tout est la faute à ces satanés maçons
Dont on dit qu’à un diner chez le maître démon
Ils conclurent de mettre un bus sous les eaux
Pour le plaisir de monter en berne le drapeau.

Certes chez moi, les rues semblent bien plus sûres
Débarrassées de l’ordure, mais pas des murmures
Des élus qui ne s’attendent pas à ce que ça dure :

C’est à eux que le Dieu des armées doit la couronne,
À leurs fesses souveraines il a promis le saint trône
Enfin…c’est ce qui se disait dans parlements et sorbonne

Pour déclencher le bug dans leur petit stock de neurones…