Commentaire de l'auteur : "A chaque coude qui est levé, c'est un rêve qui risque de s'achever"
Ci-gît l’espoir d’une existence fertile,
La mollesse d’un corps mortifié par l’inertie,
Emprisonnant l’énergie d’une âme infantile;
Qui subit l’amertume d’un prisonnier esprit;
Condamné à s’accrocher à cette ultime conviction,
Qui de cette vie, semble rester l’unique raison,
Que tout compte fait , le meilleur reste la vie,
Même si celle-ci ne connait que le fond d’un lit.
Et dire que je ne te vois que maintenant;
Là où l’horreur à dissipé l’écume de ma vue,
Alors que je surfais sur les vagues des pétillants
Le pire, c’est que je ne m’en souviens même plus.
Il n’y a dans ma tête que le cri du solfège,
Et l’incessant ballet de cet ethylique manège,
Par lequel j’ai cherché des ailes au fond de la bouteille
Mais j’y ai trouvé de tes membres l’éternel sommeil.
Ce jour n’avait rien de différent pourtant;
C’était toujours socialement, selon la formule consacrée;
Mais la limite, nul ne la connait vraiment,
Ton corps tuméfié m’a juste dit que je l’avais dépassée.
Ainsi va la loi de ce bas monde;
Celle qui veut qu’autrui paye pour nos déboires;
C’était bien moi, l’éthanol plein le réservoir,
Et là c’est toi, l’existence plongée dans le désespoir.
Inscription à :
Publier les commentaires
(
Atom
)
0 commentaires :
Enregistrer un commentaire